La nuit. Une nuit
anormalement noire. Il pleut.
Un coup de fil. Du boulot. Une commande assez ardue.
Il me faut
une planque. 3 mois pour y arriver.
Une tombe de plus à creuser.
Des nuits sans dormir à arpenter des allées malfamées, des
bassines de café dans le corps, je déambule dans les rues en suivant sa trace.
J’ai la police aux fesses, il parait que ma sinistre mine fait peur aux
riverains. Les ruelles sont petites, sombres, oppressantes; tout ce que j’aime
pour finir le boulot.
La cible est localisée, le piège en place et la retraite préparée, le flingue
astiqué, l’odeur du sang n’est plus très loin.
La nuit. Un coup de feu. C’est fait.
J’ai besoin d’une nouvelle cible.